بسم الله الرحمن الرحيم

Au Nom d’Allah, Le Gracieux, Le Miséricordieux

 

SERMON DE VENDREDI

 

HAZRAT AMIR’UL MOMENEEN MUHYI-UD-DIN

MUNIR AHMAD AZIM

 

(Un Résumé du Sermon)


Le 13 Novembre 2009

 

 

Après le Salam, le Khalifatullah a commencé le sermon avec le Tashahhud, le Ta’uz, la Sourate Al Fatiha et a lu ces versets coranique:

 


« Inna balawnaahum kamaa balawnaa ‘As-haabal-Jannah, ‘iz ‘aqsamuu layas- rimunnahaa musbihin, Wa laa yastas- nuun. Fataafa ‘alayhaa taaa-‘ifum-mir-Rabbika wa hum naaa-‘imuun. » (Sourate 68 Versets 18-20)


« Nous les avons éprouvés comme Nous avons éprouvés les propriétaires du verger qui avaient juré d’en faire la récolte au matin, sans dire : “Si Allah le veut”. Une calamité de la part de ton Seigneur tomba dessus pendant qu’ils dormaient »


Grâce à ce sermon, nous arriverons à savoir comment la cupidité détruit la reconnaissance envers Allah et conduit aussi à l’arrogance.


Au milieu d’un beau jardin était un vieil homme qui faisait le va-et-vient et qui réfléchissait toujours sur la puissance de Dieu Qui est Celui qui lui a donné ce jardin et des richesses, Celui Qui lui a donné le paradis en ce monde même et qui a réservés le bien pour lui et d’autres comme lui dans l’autre monde aussi.


Il avait l’habitude de remercier Dieu chaque fois qu’une brise fraîche venait et amenait avec elle la bonne odeur des fruits. Il ne négligea jamais d’être reconnaissant envers Allah et il montra son amour à son Créateur en étant gentil et affectueux envers les pauvres. Il avait l’habitude de donner une part de la récolte de son jardin aux pauvres. 


Le vieil homme avait l’habitude de donner des conseils à ses fils et leur parlait du secret de leurs richesses bénies (de Dieu). Très souvent, il les réunit sous l’ombre d’un arbre et s’assit, et leur dit: « O mes fils! Vous devez savoir quel est le secret qui vous permettra de sauvegarder les richesses que Dieu nous a donnée, c’est que nous devons être reconnaissants à Allah et de l’adresser comme tel:
« Allah est grand, tout pouvoir (et toute force) est en lui. »


Après qu’il s’en alla, ses trois fils restèrent perplexes à l’égard du comportement de leur père. Ils pensaient que ce que leur père leur avait dit c’était purement stupide, ils ont pensé que ce n’était pas juste de leur père à distribuer une partie de leurs richesses (les produits de leurs jardins) aux pauvres. Ils croyaient que, ce faisant, leur père va se ruiner et toutes leurs richesses seront épuisées. Ils ne comprirent jamais les pauvres et leur droit d’obtenir une partie de la récolte des jardins de leur famille.


Après quelques temps, le vieux monsieur mourut. Il avait fait son devoir en tant que serviteur fort reconnaissant d’Allah et a accompli le but de sa création. Il légua le patrimoine de ses jardins à ses enfants. Ces jardins furent les plus beaux et les plus productifs dans leur domaine. Ils étaient connus comme les jardins de l’homme qui aimait les pauvres.


Ses héritiers, après la mort de leur père ne respectèrent pas ses souhaits - le secret qu’il leur avait dit sur la façon de garder leurs jardins fructueux. Ils sont devenus cupides et occupèrent des jardins (à leur manière).


Ils se consultèrent mutuellement et décidèrent d’interdire aux pauvres de prendre un pourcentage de la récolte de leur jardin, et ils interdirent même à ces pauvres gens d’assister à la récolte des jardins. Avec la mort de leur père, ils ont estimé qu’ils étaient libres de faire ce qu’ils voulaient, et ainsi se libérèrent de l’engagement que leur père avait l’égard de ces pauvres gens.


Ils ont fait un plan à la maison qu’ils vont aller dans leurs jardins très tôt le matin avant la récolte. Ils ont promis qu’ils ne donneront rien des rapports des jardins aux pauvres. Comme ils approchaient de leurs jardins, leurs cœurs battaient car ils craignaient que les pauvres ne le voient.


Quand ils arrivèrent à leurs jardins, ils ne pouvaient croire ce qu’ils voyaient. Ils trouvèrent leur jardin complètement détruits. Ils étaient en état de choc et dirent: « Non, ceux-là ne peuvent être nos jardins. Nous devons avoir pris une fausse route. Ça doit être ça. » Ils ont dit ces mots en eux-mêmes. Ils étaient absolument sans voix. « Quoi! Comment ces jardins brûlés par le feu et complètement détruits peuvent-ils être les nôtre? Ces jardins ne peuvent pas être les nôtre! » Mais après quelques secondes ils ont du se résigner au fait que ces étaient
bien les leurs. « Peut-être (c’est à nous)! Mais non, c’est vraiment les nôtre! Un malheur nous a frappés! Un malheur nous a frappés!


Quand ils sont venus à leur sens, ils ont dit:


« Nous sommes tombés dans le piège de la cupidité et de la haine. Tout ceci  nous a fait oublier le testament de notre père qui était si généreux. Nous avions peur de perdre une partie de notre récolte, mais nous avons oublié que ce que nous obtenons généralement était grâce à lui (et ses bonnes actions et sa reconnaissance envers Allah)! A travers ces jardins Allah a accordé Ses faveurs bénies à notre père. Ces jardins étaient les meilleurs. Aujourd’hui, nous avons négligé ce que notre père nous avait conseillé. On a oublié son testament dont les mots ne finiront
jamais. »


Un de leurs frères qui étaient le plus raisonnable d’entre eux dit: « Je vous ai conseillé depuis longtemps de ne pas laisser la cupidité agripper votre cœur et de vous tourner vers Celui (Allah) qui vous a donné la richesse. Mais chaque fois, vous ne m’avez pas écouté et êtes allés contre la volonté de notre père – Qu’Allah accorde son âme la paix – Cela est donc le résultat de ce que vous avez fait. Nous avons voulu priver ces pauvres gens de leurs droits, alors que nous avons reçu un grand héritage. Ainsi, Allah nous a privés
de ses richesses car nous le méritons (ce traitement). Nous sommes devenus des transgresseurs, et avons dépassé toutes les limites. Nous avons été récompensés en fonction de nos actes. Nous sommes à blâmer. Si Allah le veut, Il acceptera notre repentir, car Il est Miséricordieux. » De ce fait, les trois frères apprirent une dure leçon, et reconnurent leur « crime ».


Allah a parlé de cet événement dans le Coran:


« Nous les avons éprouvés comme Nous avons éprouvés les propriétaires du verger qui avaient juré d’en faire la récolte au matin, sans dire : “Si Allah le veut”. Une calamité de la part de ton Seigneur tomba dessus pendant qu’ils dormaient, et le matin, ce fut comme si tout avait été rasé. Le [lendemain] matin, ils s’appelèrent les uns les autres : “Partez tôt à votre champ si vous voulez le récolter”. Ils allèrent donc, tout en parlent entre eux à vois basse : “Ne laissez aucun pauvre y entrer aujourd’hui”. Ils partirent de bonne heure décidés à user d’avarice [envers les pauvres], convaincus que cela était en leur pouvoir. Puis, quand ils le virent [le jardin], ils dirent : “vraiment, nous avons perdus notre chemin, Ou plutôt nous somme frustrés”. Le plus juste d’entre eux dit : “Ne vous avais-je pas dit : Si seulement vous avez rendu gloire à Allah ! ” Ils dirent : “Gloire à notre Seigneur ! Oui, nous avons été injustes”. Puis ils s’adressèrent les uns aux autres, se faisant des reproches. Ils dirent : “Malheur à nous ! Nous avons été des rebelles. Nous souhaitons que notre Seigneur nous le remplace par quelque chose de meilleur. Nous désirons nous rapprocher de notre Seigneur”. » (Chapitre 68 versets 18-34)


Dans cette histoire il y a des signes et des enseignements:


Premièrement, la charité contribue à protéger nos propriétés et de les faire fructifier.


Deuxièmement, la reconnaissance envers Allah contribue à augmenter nos richesses. (Si vous Me remerciez (Allah), Je vais vous donner encore plus). Le Saint Prophète (paix soit sur lui) a dit: « Si vous dites: « Merci Dieu de tous les univers » vous remerciez (en effet) Allah. Il vous donnera plus que cela. »


Allah est grand, tout pouvoir (et toute force) sont en Lui;
Allaho Akbar La Hawla Wala Kuwata Illaa Billah.


Le musulman qui prononce cet éloge d’Allah trouvera ses richesses protégés, sa santé rétablie et ses enfants protégés. Il sera, si Allah le veut guider sur la bonne voie.


La gourmandise conduit à la perte des richesses, tandis que la charité et les dépenses dans le sentier d’Allah accroissent ses richesses.


Le Saint Prophète Muhammad (paix soit sur lui) a dit: « Le jour où il n’y aura pas d’êtres humains, deux anges viendront, l’un d’eux dira: « Ô Allah récompense celui qui a dépensé (dans Ton chemin). » L’autre dira: « Ô Allah, prive celui qui est avare. »


L’homme doit bien se comporter envers les pauvres. Comme Allah dit: « Rendez service comme Allah l’a été avec vous. » Allah punit plus vite les personnes qui ont de mauvaises intentions, mais Il est aussi Pardonneur.


La désobéissance mène à la perte de richesses. Le Saint Prophète (paix soit sur lui) a dit: « Ne désobéissez pas. Celui qui commet un péché sera privé d’un bien qui lui était réservée: Un malheur les a frappés alors qu’ils dormaient. »


Allah dit: « Il y est un droit pour les pauvres et les musulmans ... Dépensez de ce qu’Allah vous a donné en héritage. »


Qu’Allah nous aide à ne pas tomber dans la catégorie des avares avide des biens de ce monde et ceux qui sont arrogants dans leur approche envers Dieu et les pauvres. Nous, musulmans, devons suivre l’exemple parfait de notre prophète et guide bien-aimé « Une miséricorde pour tous les mondes » et dépenser en charité, de ce que Dieu nous a donné pour le plaisir d’Allah et afin qu’Il nous comble de bénédictions dans nos richesses et nous bénisse dans ce monde et dans l’autre.
Incha-Allah. Amîne.