بسم الله الرحمن الرحيم

 

 

Sermon du Vendredi

 

HADHRAT AMIR’UL MUMINEEN MUHYI-UD-DIN

 

Munir Ahmad Azim


14 Mars 2014 ~

(12 Jamad’ul Awwal 1435 AH)

 

 

(Résumé du Sermon)

 

Après avoir salué tous ses disciples (et tous les musulmans) du monde entier – en mentionnant les iles avoisinants, et les pays tels que l’Inde, le Kerala, Trinidad et Tobago etc. – avec la Salutation de paix en Islam,  le Muhyi-ud-Din a commencé le sermon avec le Tashahhud, le Tauz, la Sourate Al Fatiha, et a ensuite dit :

 

À la lumière des persécutions contre les musulmans de par le monde, l’ambition pour la domination mondiale a été en grande partie la cause des maux actuels. Elle divisé le monde en deux blocs majeurs avec leurs satellites, lesquels satellites changent de camps selon leur avantage. Il y a une course aux armements. La science se livre à des transactions douteux et dégoûtants dans la fabrication des armes nouvelles et de plus en plus meurtrières. Le monde se trouve sous  l’entreprise d’une crainte constante d’une troisième guerre mondiale, une guerre qui, si elle éclatait, détruirait certainement la belle terre d’Allah avec la superbe civilisation que ses  habitants ont produite aux cours des siècles de dur labeur.

 

L’adoption de système islamique d’un gouvernement mondiale peut seul soulager cette haute tension. Avec un tel système, tous les états ont une occasion égale de progresser librement et indépendamment, chacun selon sa propre tradition, ses coutumes et son tempérament. Aucun état ou par extension aucun groupe d’états ne peut nourrir et entretenir, selon ce système, des desseins agressifs contre un autre état ou groupe d’états. Un monde unifié de gouvernement  peut être créé si tous les états se groupent en un  Commonwealth et travaille de concert.

 

Bien entendu cela représente une condition idéale, une fin à souhaiter ardemment. L’islam envisage de plus une organisation unie où l’on peut soumettre les disputes entre états ou groupe états. Le membre réfractaire qui refuse de se soumettre à la décision de l’organisation doit être amené au moyen d’intervention militaire à se conformer à la discipline par les autres états membres. Et si deux groupes de croyants se combattent, alors tout comme le Coran nous enseigne: « faites la conciliation entre eux. Si l’un d’eux se rebelle contre l’autre, combattez le groupe qui se rebelle, jusqu’à ce qu’il se conforme à l’ordre d’Allah. Puis, s’il s’y conforme, réconciliez-les avec justice et soyez équitables car Allah aime les équitables. » (49 : 10)

 

« Et ne tends point tes yeux vers ce dont Nous avons donné jouissance temporaire à certains groupes d’entre eux, comme décor de la vie présente, afin de les éprouver par cela. Ce qu’Allah fournit (au Paradis) est meilleur et plus durable. » (20 : 132)

 

On peut signaler ici que l’organisation moderne des Nations Unies a été obligé par expérience de différer de son prédécesseur la Ligue des Nations par son projets et ses méthodes, et a pu ainsi éviter les dangers dans plusieurs sphères. Quoique le but soit encore loin, cependant un pas en avant a certainement été fait. N’est-ce-pas là une adoption tacite du système islamique comme énoncé dans les versets ci-dessus du Saint Coran ?

 

D’après ce qui a été déjà écrit il est clair que l’islam est une religion plus pratique que spéculative. C’est n’est pas de la philosophie scholastique, ni même de théologie, quoi qu’elle comprenne les deux. Il décourage la dispute obscure des écoles médiévales. C’est une règle de conduite, un mode de vie. Son aspect pratique qui est son élément supérieur a permis à l’islam d’avoir une influence bienfaisante et de devenir une source civilisatrice à travers sa carrière historique.

 

1) Intellectuellement en la science et la philosophie, il a apporté de la lumière dans une grande partie du monde ;

2) Moralement, il a établi la sainteté et l’inviolabilité des relations humains ;

3) Spirituellement, il a aidé l’homme à se connaitre et à apprendre à vivre par Allah, en Allah et pour Allah.

 

En tant que religion, l’Islam est la simplicité même, sans dogmes ni rites complexes, sans clergé, car chaque musulman est son propre prêtre. Il n’encourage pas la vie monastique et n’ordonne pas l’exercice ascétique. Pour la purification de l’âme, l’Islam ne trouve pas que c’est indispensable de se piquer péniblement ou de macérer la chair. Il n’a jamais encouragé le célibat, le renoncement du monde et les avantages légitimes. Il condamne catégoriquement l’esquive des responsabilités sociales ou familiales. Il ne croit pas en un cycle sans fin de l’existence. La foi en l’au delà est un principal article de foi en Islam. Cependant, il ne porte pas foi à la métempsycose ou a la transsubstantiation de l’âme. Il croit au jour du jugement dernier d’Allah, au paradis et à l’enfer, non comme quelque chose qu’on attend dans un avenir sombre et incertain, mais comme des choses qui commencent ici-bas au cours de notre vie actuelle, quoique leur accomplissement se fera dans l’au-delà. Il enseigne au musulman de chercher le bien de ce monde et de l’autre et de ne pas renoncer à l’un pour l’autre.

 

Cela ne veut pas dire que l’islam est sans idéalisme. Mais son idéalisme n’est pas léger et éthéré : il est concret, il a corps et âme et est raffermi par un réalisme rigide. Ses valeurs morales et spirituelles sont harmonieusement nuancées. La fibre de l’islam se noue dans une foi profonde en Dieu l’Unique, le Tout-Puissant (Allah) dans un amour pour l’humanité.

 

L’islam se trouve maintenant dans le 15ème siècle et maintenant nous sommes en 1435 Hijri et l’histoire a enregistré les étapes de son progrès pendant cette période. Il a révélé sa magnifique virilité et son aptitude à survivre. Il n’est point du tout une force épuisé, comme certains critiques préjugés le croient. Il n’est point du tout périmé. Même en ce temps de crises et de tension, on a recours à ses enseignements pour ramener aux amarres la barque de la civilisation. Ceux qui ont des yeux pour voir peuvent bien voir comment, par la force des circonstances, le monde se rapproche, consciemment ou inconsciemment, des idéaux islamiques.  Cela continue toujours. Et il n’y a pas lieu d’être prophète pour dire qu’à l’avenir on recherchera la coopération de l’islam de plus en plus dans toutes les sérieuses tentatives pour établir l’ordre nouveau, le Royaume du ciel, le rêve tant désiré des Messagers d’Allah, des saints et des philosophes.

 

Qu’Allah nous aide tous musulmans et tous les humains en général de collaborer pour atteindre cet ordre nouveau qui promet une paix interne et externe pour l’homme de par le monde. Insha-Allah, Ameen.